Se tourner vers l’abstraction, c’est faire face au vide. Parce que figurer, restituer une réalité, un jour, ce n’est plus assez. On veut aller plus loin, vers un inconnu plus subtil. Il ne s’agit plus d’interpréter ce que l’œil voit mais plutôt de suggérer ce que le cœur sent. C’est une pulsation qui doit être saisie, un mouvement qui s’étire pour créer une parenthèse au temps…
C’est le printemps, les eaux de mars... Duel des neiges et du soleil